Cette page recense un certain nombre d'anecdotes ou d'informations insolites à propos du tournage de la série, des références... Libre à vous d'y ajouter les vôtres.
Une île plus ou moins perdue...[]
A la fin de la saison 2, le Professeur et Raquel se retrouvent sur une île paradisiaque, censée se trouver dans les Philippines. En réalité, cette scène a été tournée dans une maison à une heure de Madrid.
Des changements de dernière minute[]
On le sait, écrire une série prend du temps. Le scénario de La Casa de Papel a subi de nombreuses modifications depuis le départ.
- Le personnage de Nairobi n'était pas prévu dès le départ, il a été ajouté dans une des dernières versions du scénario.
- Les masques utilisés par les braqueurs étaient au départ des masques de Don Quichote. Ils ont finalement été remplacés par des masques de Salvador Dali.
- La série devait à l’origine s'appeler Los Desahuciados, c'est-à-dire Les Expulsés, pour appuyer sur le fait que les huit braqueurs sont tous en cavale ou exilés.
- Au départ, Tokyo, Rio, Berlin, Denver, Moscou, Oslo, Helsinki et Nairobi devaient tous être atteints d'une maladie en phase terminale : une raison pour laquelle le Professeur les a choisis eux et pas d'autres braqueurs. Les scénaristes ont finalement laissé tomber cette idée sauf pour l'un des personnages : Berlin.
Une série pas forcément appréciée par la Banque d'Espagne[]
Les responsables de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre de Madrid auraient refusé de renseigner les équipes de La Casa de Papel et n'apprécieraient pas, aujourd'hui, l'image donnée par la fiction espagnole de la sécurité de leur institution. Le fait qu'un vol soit recréé dans une des plus grandes institutions bancaires du pays, bien qu'il soit clair qu'il s'agit d'une histoire inventée, n'est pas approuvé par le gouvernement, qui pense que la série n'offre rien de positif et veut rester complètement à l'écart. Ni la Fabrique de monnaie, ni la Banque d'Espagne n'ont d'ailleurs daigné collaborer avec les producteurs de la série.
Une série inspirée de faits réels ?[]
En juin 2014 en France, huit personnes avaient été interpellées à Grenoble après une longue enquête et surveillance de la police judiciaire. Le groupe de malfaiteurs était soupçonné de préparer l'attaque d’une des plus importantes imprimeries de billets de banque d'Europe, la société Oberthur Fiduciaire à Rennes. Selon les forces de l'ordre, un véritable arsenal avait été saisi lors de cette interpellations : des armes lourdes, des cagoules, des gilets pare-balles, des herses, des appareils de brouillage d'ondes et à visée nocturne, des pistolets automatiques, du matériel destiné à percer des bâtiments en béton... Au total, ce sont douze personnes qui avaient été, deux ans plus tard, condamnées à des peines allant de dix-huit mois avec sursis à douze ans de prison ferme.
Le Professeur : dans son rôle jusqu'au bout[]
Les réalisateurs se sont rendus compte qu'Álvaro Morte (le Professeur) avait un tic en jouant : il remontait sans arrêt ses lunettes, n'étant pas habitué à en porter dans la vraie vie. L'équipe de la série a fini par intégrer ce tic au véritable caractère du Professeur.
De plus, pour jouer son rôle à la perfection, Álvaro Morte a dû prendre des cours d'origami.
Pas mal de références…[]
- Le personnage de Tokyo est grandement inspiré de Mathilda (Natalie Portman) dans le film Léon de Luc Besson. De sa coupe de cheveux à son style vestimentaire.
- Dans la scène où le Professeur joue du piano pour Raquel, c'est la musique tirée du film L’Arnaque (1974) qu'on entend. Film dans lequel Paul Newman et Robert Redford mettent en place une vaste escroquerie.
Faux billets et vraies machines[]
Pour tourner un certain nombre de scènes à l'intérieur de la Fabrique, l'équipe du tournage a découpé des billets dans des journaux espagnols, notamment dans des exemplaires du quotidien espagnol ABC.
Les machines utilisées pour imprimer les billets à la Fabrique sont de véritables rotatives de presse, ce sont les plus proches de celles utilisées en vrai pour imprimer des billets par la Banque d'Espagne.
Caméos[]
Deux des réalisateurs de la série font un rapide caméo (une apparition) dans la série : c'est le cas d'Alejandro Bazzano qui joue à la fin le docteur ukrainien et de Daniel Higueras qui apparaît sous les traits d'un vendeur.